mercredi 2 janvier 2013

Hors-sujet #4 : There And Back Again - CLS100

J'avais envie d'écrire un milliard de choses pour en terminer, à l'heure d'un centième article, un peu comme l'aurait fait Sarah ("we want to burn in bright colours and go pop!"). Ces choses, elles se sont effacées, avec le temps. Alors j'ai fait avec ce qui restait, c'est-à-dire une chanson, et ses paroles.


Someday someone
Will hold you very close
And whilst they are so doing
Say I love you so.

Someday you'll have
Forgotten what it's like
To cry yourself to sleep
Haven't done so for a long time.

Going to know what it's like
To love someone who's in
Love with you
You're going to, you're going to.

Someday to you
Someone will lose their heart
That someone will see just how
Just how wonderfull you are.


Chers lecteurs,
Merci.

mardi 21 février 2012

Un album #11 : Teenage Fanclub - Songs From Northern Britain [1997]

Il y a des matins comme ça, où l'on se lève en constatant, malgré l'hiver, que le ciel est bleu azur, et que le soleil inonde cette satanée ville dans laquelle on se sent parfois un peu enterré. De ce coup d'oeil quasi-émerveillé par la fenêtre naît une idée : trouver le disque ultime pour faire basculer d'emblée la journée côté versant heureux de l'existence. Et bien Songs From Northern Britain est, à l'évidence, ce disque. C'est le sixième du Teenage Fanclub (en 8 ans, excusez du peu), ce groupe écossais qui a un jour rêvé d'être américain, relocalisant par là-même près de Glasgow l'héritage de Big Star, Neil Young ou The Byrds. Ce sixième album, pour le trio Blake-Love-McGinley (quatre chansons chacun, égalité respectée comme il se doit) serait celui de la maturité si je ne détestais pas cette expression. Bien loin le grunge des débuts, le groupe paraît avoir stabilisé sur Grand Prix (1995) sa formule power-pop chatoyante autour d'harmonies à la classe intemporelle. Mais alors qu'on aurait pu penser que tout était dit par Sparky's Dream ou Don't Look Back, les Fannies réservent encore la surprise d'un disque où ils exploitent pleinement leurs capacités.


Pensez-donc, est-il possible de faire mieux que cette ouverture sur Start Again (=>) ? Au delà du petit coup de coude malicieux destiné à nous signaler que "ça redémarre", quelle love-song chers camarades! Ligné mélodique toute en clarté, Norman Blake aux commandes, d'un optimisme qui force l'admiration. Car s'il fallait tout refaire (en mieux), Norman recommencerait sans hésiter ("And even though it's complicated/We've got time to start again"), sans doute assuré que le plus beau reste à vivre, ce que nous confirme le solo final, qui fait s'envoler le peu de tristesse qui aurait miraculeusement survécu jusque là. C'est donc dans un sourire qu'on écoute Gerard Love, en mode légende vivante, et au relais sur Ain't That Enough. J'ai comme envie d'être vulgaire en entamant ma phrase par "bordel" car ... Bordel, quelle composition! C'est simple, clair, délicat, ça fait briller le soleil comme pas possible. Il y a ce souffle contemplatif, ce bonheur tranquille et amoureux, cette classe infinie des arrangements, des harmonies fabuleuses. Rien ne peut arriver quand Gerard entonne son "Here is a sunrise, ain't that enough?/True as a clear sky, ain't that enough?", car ce lever de soleil suffit largement, à mes yeux. Si d'aventure, cher lecteur, tu es malheureux pour une raison ou une autre, ce morceau change la vie. Tu es prévenu.


Je ne vais pas continuer plus longtemps le track-by-track. Simplement convient-il de remarquer que chacune des douze finesses que contient Songs From Northern Britain porte en elle ce moment de magie, ce truc en plus qui berce, accompagne, remonte le moral, va chercher le beau là où il est pour le retranscrire, le diffuser à toute oreille sous forme d'une pop-song majestueuse. Ces chansons se savourent à la lumière du jour, peut-être un après-midi radieux, au grand air. Des guitares joliment délurées de Can't Feel My Soul (=>) à l'amour bienveillant d'I Don't Want Control Of You, la palette est toujours cohérente : vers le positif, la beauté simple d'un songwriting délié. Les disques heureux le sont souvent dans la jeunesse impétueuse, l'urgence de l’insouciance. Sauf qu'ici, c'est la force tranquille des Fannies qui parle : trois mecs qui semblent tourner à la sérénité, à l'assurance, plongés dans la douce euphorie de compositions immédiates, qui coulent délicieusement. On craque pour les courses éperdues de Take The Long Way Round (=>), pour la quiétude cajoleuse de Winter (=>) ... Et puis surtout, pour l'instant de génie de Raymond McGinley, qui livre la bluette acoustique Your Love Is The Place Where I Come From (=>), sommet de sincérité et d'amour, avoué au fond des yeux, la gorge à peine serrée sur l'entame, avant de se laisser aller à la tendresse la plus absolue dans un refrain de confidence.


Au fond, il est immensément rassurant qu'un disque comme celui-là existe. Ces douze morceaux sont simples et lumineux, chaleureux en toute occasion. Gerard Love a sans doute le mot de la fin dans Speed Of Light (=>), conseillant un sublime "Don't forget to let your feelings go ...". Des mots et des chansons qui rappellent surtout à quel point tout vaut bien d'être vécu, tant il y a des bonheurs et des douceurs à chercher un peu partout. Alors un matin où le soleil brille mais où vous vous demandez si vous espérez encore quelque chose, écoutez ces chansons : elles pourraient bien vous sauver la vie.

lundi 9 janvier 2012

Playlist #18 : Sometimes I Don't Need To Believe In Anything

Je n'ai rien écrit depuis trop longtemps. Il y aurait pourtant beaucoup de choses à dire, énormément de choses à dire même. L'écrit reviendra sans doute à un moment ou un autre, peut-être quand j'y verrai plus clair sur un bon nombre de choses... ou peut-être avant (je l'espère secrètement). 2011 a été une année spéciale, un vrai (et très beau) "tourbillon de la vie", comme on dit dans un vieux film français. 2012 se présente sous le signe de nombreuses incertitudes, et je n'ai pas meilleur programme que de me laisser (encore et toujours) surprendre.
Toujours est-il, l'émission de radio suit son cours, les deux derniers épisodes étant détaillés ici. Pour la sixième, la séquence italo-disco a été assurée par Moumoute, en grande forme pour l'occasion (gloire lui soit rendue). Je vous invite, au passage, à rejoindre la page facebook qui va bien pour en suivre toutes les infos (=>).

Chocolate, Love, Sex. #5 (=>)
The Cavalcade - Meet You In The Rain
Microdisney - Escalator In The Rain
Trembling Blue Stars - November Starlings
Wild Nothing - Live In Dreams
Acid House Kings - Anorak Days
Doggy - Les Petits Parcours
Allo Darlin' - Dreaming
The Clientele - Reflections After Jane
Blueboy - Clearer
Teenage Fanclub - Sometimes In Don't Need To Believe In Anything
Chapterhouse - Pearl
Ask For Joy - Swoon

Chocolate, Love, Sex. #6 (=>)
New Order - Age Of Consent
Body Heat - Lisa Lisa
M & G - When I Let You Down
Public Passion - Flash In The Night
Cracbooms - Bons Baisers de Fort de France (La Compagnie Créole cover)
Vocoder - Radio
Dharma - Plastic Doll
Fancy - Slice Me Nice
The Wake - Talk About The Past

mercredi 30 novembre 2011

Playlist #17 : Perfect World

C'est donc la première fois depuis Juin 2010 que je ne parviens pas à écrire quoi que ce soit pendant un mois. Je vous avoue que je ne suis pas fier du tout. Je n'avancerai aucune excuse (bien que l'institution universitaire m'invite plus volontiers à réfléchir aux salariés mis à disposition qu'aux dernières sorties indie-pop), et je vais de ce pas m'auto-flageller. J'espère pouvoir écrire un peu autour de la trêve de Noël et du nouvel an, parce que c'était quand même la base de ce blog, et que je n'ai pas envie que cela se perde! Au-delà de tout ça, pas grand chose à signaler, tout va bien je vous rassure. Je n'ai pas live-reporté mes derniers concerts, donc je vous redirige vers Manon, qui n'oublie pas son clavier, et qui a fort bien décrit de quoi il s'agissait, pour Yuck à Montpellier (=>) comme pour The Babies au Saint des Seins (=>).
Bref, je vous rappelle que soundcloud ne me permet d'uploader que deux émissions à la fois, donc les #1 et #2 ont disparu, c'est triste mais c'est ainsi.
L'image du mois est le complément nécessaire de l'image du mois dernier. Parce que rire bêtement, c'est important.

Chocolate, Love, Sex. #3 (=>)
Real Estate - It's Real
Yuck - Milkshake
Teenage Fanclub - Everything Flows
Lilys - Ginger
Cloud Nothings - Forget You All The Time
The Wedding Present - Everyone Thinks He Looks Daft
Veronica Falls - The Fountain
The Jesus & Mary Chain - Some Candy Talking
The Radio Dept. - Pulling Our Weight
Korallreven - As Young As Yesterday
Washed Out - Call It Off
The Bilinda Butchers - Careless Teens
My Bloody Valentine - Soon

Chocolate, Love, Sex. #4 (=>)
La Femme - Sur La Planche
Neon Indian - Hex Girlfriend
Teen Daze - Gone For The Summer
Youth Lagoon - Montana
St. Christopher - It's Snowing On The Moon
The Fairways - KLM Line
My Finest Hour - She Fakes Apples
Mary-Go-Round - Locked
The Proctors - Perfect World
The Pains Of Being Pure At Heart - Tomorrow Dies Today
Ringo Deathstarr - Starrsha
The Raveonettes - Recharge & Revolt
The Wendy Darlings - Get Up
Ride - Leave Them All Behind

lundi 31 octobre 2011

Playlist #16 : The State I Am In

Ce mois d'Octobre était voué aux bouleversements en tous genres. En tout premier lieu, je tiens à m'excuser pour le nombre particulièrement réduit d'articles écrits ce mois-ci (un seul, en l'occurrence, le second étant ce que vous êtes en train de lire), loin du rythme que j'avais plus ou moins toujours tenu jusqu'ici. J'en suis le premier désolé, mais les choses sont ainsi : je suis un peu débordé par ma vie en ce moment, et l'écriture passe malheureusement à la trappe (il fallait bien choisir quelque chose). Car entre les études (la plus mauvaise excuse vu mon volume horaire de cours), une jolie histoire (je n'en dis pas plus), et les passages de Chocolate, Love, Sex. par la case radio, je ne sais plus où donner de la tête!
Bref, puisque j'évoque le cas de cette émission de radio, qui génère un suivi dont je suis le premier surpris (je remercie d'ailleurs tous ceux qui ont la curiosité de pencher une oreille là-dessus), c'est l'occasion d'un petit changement pour la rubrique "playlist" de ce blog, qui accueillera désormais sous forme textuelle le contenu des émissions en question. Puisqu'elles sont, à mon sens, des playlists de fait, je pense qu'il n'est guère nécessaire d'en rajouter, et je préfère vous les détailler, plutôt que de souligner encore des morceaux de plus. C'est un choix, sans doute contestable, et je vous laisse donner votre avis.
Pour finir, et à propos des podcasts, les limitations inhérentes aux comptes soundcloud m'obligeront semble-t-il à ne pas stocker plus de deux émissions sur leurs serveurs. Autrement dit, quand l'émission #3 sera mise en ligne, le #1 devra être retirée. Je garde cependant une copie de chaque podcast, donc si par hasard (ou masochisme, je ne sais pas), vous êtes intéressés par des choses devenues indisponibles, faites-le moi savoir, je transmettrai par un autre biais.
L'image du mois en fera, à coup sûr, sourire certains. Et sourire, c'est important.


Chocolate, Love, Sex. #1 (=>)
Belle & Sebastian - The State I Am In
Camera Obscura - I Don't Do Crowds
Math & Physics Club - Jimmy Had A Polaroid
Allo Darlin' - Darren
Red Shoe Diaries - Underage Disco
The Pains Of Being Pure At Heart - Say No To Love
Seapony - Nobody Knows
The Field Mice - If You Need Someone
Craft Spells - Scandinavian Crush
Young Dreams - Young Dreams
The Hit-Parade - My Favourite Girl
The Smiths - Heaven Knows I'm Miserable Now
Los Campesinos! - You! Me! Dancing!

Chocolate, Love, Sex. #2 (=>)
The Ice Choir - Two Rings
The Depreciation Guild - My Chariot
Galaxie 500 - Tugboat
The Magnetic Fields - Love Goes Home To Paris In The Spring
Felt - Rain Of Crystal Spires
The Pastels - Breaking Lines
The Sea Urchins - Pristine Christine
Brighter - Does Love Last Forever?
Reading Rainbow - Wasting Time
The Drums - What You Were
Housse de Racket - Chateau
Alex Beaupain - Sur Toute La Ligne
New Order - The Perfect Kiss (12' Version)
 
 
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